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8 janvier 2010

Contrecoup de 2009.

Très peu d'articles en rapport avec ma vie en cette année 2009. Certains diront qu'il y a même eu très peu d'articles tout courts. Et j'aurais bien peur qu'ils aient raison.

Ça fait des mois que j'ai cet article en tête, et nul doute que je le trouverai décevant. Néanmoins, il fallait bien que ça sorte, et que j'en sois débarassé. L'embarras d'avoir un tel tas de whine sur mon blog me motivera à vite le remettre à jour par la suite.

2009 était une année vraiment plutôt pourrie, d'un point de vue purement personnel. En ce qui concerne les jeux vidéo, ce sera le sujet du prochain billet. Là c'est ma vie, c'est moi. "Support cellulaire", y a marqué.

Ahoy. Faisons donc des catégories, et un peu de reviewing.

Études

2008 : Vous savez quoi ? Le chinois, c'est beaucoup trop dur décidemment pas une langue qui a de l'avenir. Je veux dire, combien de personnes parlent chinois sur Terre ? Plus d'un milliard, en gros (je sais qu'il y a ceux qui parlent du patois, mais je considère que les Chinois expatriés parlant mandarins compensent). Franchement, comment vous voulez mettre ça en valeur sur votre CV ? "Je parle une langue que parle quasiment un sixième de la planète" ? Woh, et laissez-moi deviner, vous avez 2 jambes et 2 bras aussi ? Félicitations mon ami, vous êtes notre nouveau PDG !
Et le pays en lui-même ? Soyons sérieux un instant. Les guerres de l'opium, vous vous en rappelez, ça vous dit quelque chose ? Si les Anglais avaient été un peu plus insistants, la Chine ferait partie du Commonwealth à l'heure qu'il est. Ils ont beau faire les malins à soutenir la Corée du Nord et à aider la junte Birmane, nous avons la Révolution Industrielle avec nous.
Non, non, ce serait nettement plus drôle que je m'autoéjecte de la fac vers la fin du premier semestre puis que je parte dans 8 mois de bataille administrative pour changer mon couple de langues de "anglais - chinois" vers "anglais - allemand" (sans qu'on me renvoie en case "1ère année" à l'occasion).

Comment je voyais 2009 : Oh de l'Allemand. J'étais pas trop mauvais au lycée tiens. Ça fait 2 ans que j'en ai pas fait, mais bon, c'est comme le vélo, la natation, les mathématiques ou la chirurgie : ce n'est pas une science exacte, et ça doit revenir assez vite pour peu qu'on pratique. Je devrai me remettre vite dans le bain. Ne serait-ce que grâce aux films d'Uwe Boll.

2009 : "Oh mon dieu j'ai tout oublié je suis incapable de me souvenir des règles d'adjectifs qui s'accordent et comment on fait pour deviner le genre d'un putain de nom et oh merde qu'est ce que cette particule fait là je suis sûr qu'il n'y a aucun verbe à laquelle la rattacher et qu'est ce que le subjonctif 2 j'ai accidentellement la proposition subordonnée toute entière."
Pour être franc, l'obtention de ma deuxième année tient en 3 mots : "anglais" et "compensation" d'un côté. "Grèves" de l'autre. Vu ma moyenne d'anglais du deuxième semestre, je pouvais largement me permettre de faire n'importe quoi dans les autres matières. Je ne me le suis pas permis, mais c'est quand même arrivé : couplé avec le relatif "surnotage" auquel j'ai eu droit dans certaines matières grace aux grèves, mon deuxième semestre d'anglais rattrape en gros TOUT LE RESTE. Sans tomber dans les excès d'autres filières (om nom nom délicieux Anglais - Chinois qui passent avec 2 en Anglais, 18 en Chinois, et 10 dans les UE complémentaires), j'ai un peu honte : mes notes d'UE complémentaires étaient anarchiques au possible, et j'ai vogué à une moyenne de 9 pile pour l'Allemand.
À ma décharge : La Civilisation Allemande. Toutes les personnes qui dépriment, qui invoquent le suicide lorsqu'elles se sentent mal, qui ont l'impression que la vie leur crache à la figure ; je suis désolé, mais ces personnes n'ont aucune crédibilité à mes yeux, sauf si elles ont eu des cours de civilisation allemande. Tant qu'on n'est pas passé par là, le droit de se plaindre des horreurs de la vie et des sévices qu'elle peut infliger devrait être retiré.

Comment je vois 2010 : "Make or Break", comme disent les Anglais. Faut que je trouve un truc à faire après ma licence : j'ai des idées, dieu merci. Mais la plupart d'entre elles ont le mot "Traduction" écrit en gros dans le cursus, ce qui normalement tombe bien, vu que c'est ce que j'aimerais faire, sauf qu'il n'y a pas une seule personne qui ne m'ait dit le moindre bien de ces formations.
Anecdote amusante : En tentant de me décourager, une prof me disait qu'une de ses amies avaient réussi à devenir traductrice, mais qu'elle avait fini par abandonner parce qu'elle s'était rendue compte qu'elle passait 10 heures par jour devant son ordinateur, chez elle.
Ce à quoi j'ai répondu "Ah bah ça ressemble un peu à mes week-ends".

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Professionel

2008 : Et bien, maintenant que j'ai arrêté les études, je vais essayer de trouver du travail ! Lolilol, à moi, marché de l'emploi et cotisations !

. . .

Quelques mois plus tard, j'ai compris un truc : les gens ne se battent pas pour avoir un Bac + 1 à leur service. Même quand c'est pour des postes qui impliquent de mettre des code-barres en face de rayons lasers. Sans Master Pro, point de salut. Un CHAMPION m'a refusé, alors que je leur ai indiqué que j'étais disponible ABSOLUMENT TOUS LES JOURS À TOUTES HEURES. L'ironie finale étant que c'était un refus caractérisé par une absence quelconque de réponse, alors que le site en assurait une dans la semaine suivante.
Je me suis fait jeter de tous les supermarchés du Sud-92, et de probablement toutes les FNAC et Virgin d'Île-de-France. J'ai uniquement pu trouver un boulot exaltant où j'ouvrais du courrier à côté de types qui pètaient et qui feuilletaient du porno grace à un pote qui m'a pistonné, puis ensuite au Gibert Jeune, cette fois sans pistons, ce qui représente ma grande fierté professionelle de 2008. Avoir réussi, par la simple qualité de ma rédaction et grace à l'épais contenu de mon CV, à décrocher un emploi où je portais un T-shirt jaune et où je disais aux gens où trouver des livres de BTS avant de me faire insulter.
Comme une gigantesque partie de mon salaire était phagocytée par des tickets-restaurants, j'y ai au final gagné moins que le SMIC.
Tout ceci m'a malgré tout permis de me faire des bons petits sacs d'or sur lesquels j'ai pu passer environ 6/7 mois relativement confortables.

Comment je voyais 2009
: Je vais pas avoir besoin de travailler, pas vrai ? Je veux dire, je vais étudier là. Foutez-moi un peu la paix bordel.

2009 : STAGES LOL. Rebelote, personne ne veut de moi, qu'est-ce que j'ai fait à l'humanité et aux directeurs de ressources humaines pour qu'ils me honissent autant, pourquoi ne se rendent-ils pas compte de mon immense talent, bonjour madame je vous ais envoyé une lettre j'aurais aimé savoir si vous l'aviez reçu, etc.
Mais j'ai peut-être été un peu prétentieux en voulant chercher un stage qui paraissait intéressant. Honte sur moi.

Comment je vois 2010 : Il faut donc que je trouve un stage pour valider ma licence, même si le-dit stage implique de distribuer des tracts ou de porter des imperméables verts fluo. Joie. Et ça se trouve, je vais complètement foirer mon année et devoir travailler tout court après, ce qui serait l'occasion d'encore plus d'effusions de joie.
J'aurai surement deux fois plus de chance de trouver du travail avec mon Bac + 2.

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Vie Sociale

2008 : Pas si mal, j'imagine. J'ai des amis que j'arrive à voir assez souvent. Un bon paquet d'entre eux. Je suis un vrai winner. Tout le monde est impressionné par mon charisme. Après les évenements décrits dans "Vie Sentimentale" (oh vous avez envie de scroller vers le bas très vite, hein, pas vrai ?), un peu moins, mais j'ai au moins leur soutien inconditionnel, ce qui fait toujours plaisir. Ouais. C'est cool. Et ça va surement pas durer.

Comment je voyais 2009
: cf études : je vais débarquer dans une classe où tout le monde se connaît depuis un an. Quasiment tous mes potes de lycée se dispersent dans des directions aléatoires, et il ne reste plus grand-monde dans le neuf-zedou.
2009 apparaît comme une longue traversée du désert social. Tiens, la preuve : début de l'année scolaire, je ne traîne qu'avec des redoublants ou d'autres transfuges.

2009 : Je ne dirai jamais assez bien de Facebook.
Non, franchement. Pourquoi les gens n'aiment pas Facebook ? Parce que tout le monde est dessus ? Woh, c'est surement le genre d'argument que je trouvais recevable quand j'avais 17 ans et que j'arrivais à prononcer "anticonformiste" sans ironie derrière, mais plus maintenant. Parce qu'il y a des gens à qui vous ne voulez pas parler ? Ben vous les en empêchez. Parce que vous ne voulez pas qu'on découvre tout de votre vie sociale ? Vous n'avez pas une vie sociale intéressante, arrêtez de vous leurrer. C'est une perte de temps ? Qu'est-ce que vous foutez sur Internet, alors ?
Etc, etc. Facebook c'est génial. Facebook c'est magnifique. Il n'y a rien de tel pour faire découvrir à autrui la grandeur de votre âme. À chaque fois qu'une personne annonce via un clic qu'elle "aime" un lien que j'ai posté ou un statut débile que j'ai écrit, je me sens heureux et un peu moins sociopathe. Je connaissais vraiment très peu certains types de ma classe en 2007. En 2009, je connais désormais plein de gens de TOUTES les troisièmes années de LEA. Feels good man.

Comment je vois 2010
: Bonne question. Déjà, je pars en Erasmus à Nottingham. J'ai d'abord pensé à en parler dans la section "scolaire", mais je ne leurrerai personne : associer Erasmus à la scolarité est un peu comme associer David Douillet à la politique.
Mais je ne sais pas comment ça va se passer. J'ai toujours des à priori négatifs lors de mon premier contact avec quelqu'un, et là, des premiers contacts, je vais surement avoir quasiment que ça pendant des semaines. Ça a de quoi me rendre fou à l'avance. Même si je sais que ça finira surement bien.
Mais ce qui est sûr, c'est que mes meilleurs amis sont les lecteurs de Geektature, ça va sans dire. Surtout le type qui passe son temps à venir ici en tapant "Le Sperme de mon Fils".
Mon dieu, c'est si triste.

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Là je ne savais pas trop quoi mettre comme image.

État médical

Non, vous vous en foutez, en fait, pas vrai ? C'était juste pour délayer un peu. En tout cas, en 2008, j'ai eu plein d'emmerdes avec mes dents. Franchement, si ça fait longtemps que vous n'êtes pas allés chez le dentiste : n'y allez pas. Vous allez avoir mal, ça va coûter cher, et vous êtes à peu près assurés de repartir avec une joue gonflée (même si ça peut être très kawai). Et au moment où je vous parle, j'ai une molaire dans le fond de ma bouche qui n'est qu'un gros bout d'émail vide remplie de pâte antibiotique. Ou pas, en fait, j'en sais rien, y a un gros bout de cette dent qui semble avoir tombé pendant que je passais la brosse dessus.
En 2009 j'ai eu les oreilles bouchées, et c'était chiant aussi, mais moins cher. J'ai appris que les bouchons qui se formaient étaient, apparemment, issus d'une origine génétique. Cela rend le problème tout de suite nettement plus sérieux : on ne se moque JAMAIS des maladies génétiques.
Cette tare additionelle dans mon caryotype me rend, hélas ! aussi tout de suite encore moins désirable qu'avant.

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Et ça tombe bien qu'on parle de ma désirabilité, car nous voilà au point d'orgue de ce type d'article :

Vie sentimentale

Avouez que vous n'attendiez que ça.

2008 : Après 3 ans de bons et loyaux services, je me fais "larguer d'un commun accord", formule me paraissant être l'optimum de Paréto pour concilier la vérité et le politiquement correct. À moi les nuits passés à vomir de l'absinthe, à jouer à Left 4 Dead et à me masturber sur des doujins de Persona 4. Quand on me parlait de "joies du célibat", j'imagineais plutôt des coïts à volonté dans tous les sens avec des soeurs siamoises multi-ethniques, mais bon, vomir c'est bien aussi.
C'est surtout à la hauteur de mes capacités. Je le fais très bien.

Comment je voyais 2009 : Oh, c'est bon hein, je suis célibataire. Je repars de zéro, allez hop, on met tout à plat. Soit il se passe quelque chose de bien et je le suis plus, soit il se passe rien et je le suis encore. Big deal.

2009 : Oh, Tchako de 2008, tu es tellement innocent et crédule.
Il ya  des choses dont je ne parle pas sur Geektature. Ma vie sentimentale en fait partie. Si je devais commencer à aborder le sujet (ou plutôt, son absence), nul doute que je finirais par écrire d'immenses blocs de texte complètement impénétrables et illisibles, soudés entre par une immense aigreur. Comme Céline, en pire. Parce que ce serait tellement, mais tellement vide. Tellement plat. Tellement plein de rien.
Incassable, indestructible, mais en même temps, léger et quasi-volatile.
Le matériau idéal pour faire des élévateurs spatiaux, maintenant que j'y pense. Je devrais tenter le coup, j'aurai peut-être un Nobel de physique.

Quoi qu'il en soit, j'aimerais réellement que ce qui suive soit une hyperbole. Vraiment. Je raterais un bon mot, une jolie expression, une comparaison pathético-comique. Mais ce ne serait pas un prix bien lourd pour éviter d'avoir eu une vie complètement miséreuse ces derniers mois.

Hélas, rien à y faire. En cette année 2009, ma vie sentimentale était un morceau du Klub des Loosers.
(principalement, le premier couplet)

Appelons la première "X". X, c'était les symphonies de souffrance. C'était cette femme me disant qu'elle m'aime sincèrement, ce qui ne l'empêche pas de coucher avec ce type régulièrement. Ça a été assez laid, sommes toutes. Déprimant, et rien de ce qui n'a suivi n'a poussé les choses dans le bon sens. J'étais dans la "receiving end" tout du long, et malgré tout, j'ai cru comprendre qu'il y a des moments où j'aurais du culpabiliser. Ah. Je dois être un sacré autiste alors.
Y, c'était un peu moins tragique déjà. En gros, la fille à qui j'ai dit je t'aime, mais elle n'était pas d'accord. Et, même si c'est un peu strecher out, c'est pas faux qu'avec ou sans moi, le film de sa vie sera toujours hardcore. Rien de bien intéressant ici : c'est le cas d'école illustré de A à Z de "la fille trop bien pour moi de toute façon, qu'on te remarque même pas quand t'es à côté d'elle et qu'a un bazilliards de prétendants sur sa liste d'attente", qui se finirait inévitablement en friend-zone. Là où cette histoire représente une quinzaine de livres dans ma saga sentimentale de 2008, je figure probablement en tant que "note de bas de page" dans la sienne. Mais bon, on ne me reprochera pas d'avoir essayer. Et on ne me reprochera pas de dire après qu'au final, les efforts, ça ne sert bel et bien à rien.

Ordoncques, je dédicace à l'une et à l'autre chaque ligne de mysoginie que j'ai pu écrire sur Geektature.

Comment je vois 2010 : Je pensais que rien de pire que ce qui m'était arrivé en 2008 pourrait se produire en 2009, et le destin s'est avéré farceur.
Donc là, je préfère me préparer au pire pour 2010. "Y" va surement se marier et me demander d'être son témoin, son garçon d'honneur, son DJ ou le curé, ou n'importe quoi où je me sentirais complètement awkward et hors de propos. "X" ? Je sais pas trop. Elle va probablement coucher avec mon père. Puis l'épouser, et me demander d'être son témoin.
Et entre-temps, je deviendrai stérile à cause des oreillons que je n'ai jamais eu, et je développerai un cancer de la prostate.
Mais cette fois, je suis PRÊT pour ça. Tu m'entends 2010. Plus de coups fourrés, cette fois. Je regrette d'avoir utilisé le terme de "castrat ménopausé" dans mon article sur le duel littéraire, car elle aurait été fort appropriée pour décrire mon état d'esprit alors que j'attaque la dernière année de la décennie. Mais vas-y, ne sois pas impressioné par ce que je dis, et balance-moi tout ce que tu trouveras. J'ai mes pieds dans mes baskets, mon regard fixé sur l'horizon, et mon pantalon baissé.

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Commentaires
C
Je plussoie le strip à mort. <br /> <br /> Sinon, l'éclatage d'amis aux quatre coins du pays, ça arrive à tout le monde malheureusement.
R
*dérimée-suicide maintenand*
Z
De toute façon, c'est une année de merde<br /> moule fritte en moule bite.
M
2010 est l'année du bonheur pour toi je le sens. <br /> <br /> Bises.
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