Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Geektature
Geektature
Publicité
Derniers commentaires
9 octobre 2009

The Basement, by Plato.

Vous adorez les walls of text, pas vrai ? Moi aussi.

Le saviez-vous ? Je suis atteint d'une carence nutritionelle génétique en magnesium (on ne se moque pas, c'est GENETIQUE et INCURABLE, si vous dîtes quelque chose à ce propos ça résultera en poursuites judiciaires et en insultes sur Internet), ce qui entraîne des troubles de la concentration et de la mémoire. C'est entre autres pour ça que mon parcours scolaire est un échec total et que je suis mauvais dans toutes les activités nécessitant un effort intellectuel prolongé, comme par exemple la rédaction d'articles de blog.

De par mes problèmes de mémoire, il y a une chose que j'adore faire, c'est me répéter. Encore et encore, et de préférence quand il s'agit de blagues à propos d'ethnies ou d'orientations sexuelles. Donc, pour commencer cet article, je vais répéter un truc que j'ai déjà du dire des tonnes de fois, mais j'ai peur de ne pas réussir à m'en lasser.

Les oo-oo's (prononcer "ouh-ouhze") est un terme ridicule (mais à défaut, c'est le seul) qui englobe la période entre 2000 et début 2010, et qui donc s'achève d'ici une centaine de jours grosso merdo. Ce qu'on retiendra majoritairement de cette période, est, il va sans dire, la geekisation de la population.

Entendons-nous bien : Geekisation au sens large du terme.
Ce que je veux dire par là, c'est qu'au début de la décennie, avoir un ordinateur et Internet faisait de vous une exception, et tout le monde vous regardait alors avec diligence et respect, en vous implorant humblement de bien vouloir leur graver des cds d'Eminem. Maintenant, c'est l'inverse : c'est si vous n'avez PAS Internet que les gens vous regardent avec un mélange de terreur et de respect, se posant diverses questions à mi-voix sur la façon dont vous opérez pour survivre. En tout cas, moi c'est comme ça que je réagis.
Quoi qu'il passe relativement inaperçu dans la vie de tout les jours, vu qu'on a grandi avec en quelques sortes, le phénomène reste intéressant à étudier, à plus forte raison quand on est un type comme moi, isolé dans sa pièce avec son pc, et que disgresser sur des pécadilles est ce qu'on fait le mieux. Même si "disgresser sur un blog" ressemble fortement à un pléonasme. Mais passons.

Une telle analyse ne peut se faire à la légère évidemment. Pour apporter du poids à son argumentation, le meilleur moyen reste d'insulter des filles de faire quelque chose d'impressionant. L'équivalent pour une performance artistique serait le feu : un mec qui jongle, c'est pas mal, mais un mec qui jongle avec des quilles EN FEU, ça apporte tout de suite quelque chose.
Il en va de même pour toutes activités physiques et spectaculaires, comme le cerceau, les chutes libres et la peinture. Tout est mieux avec du feu.

L'équivalent pour une activité intellectuelle serait d'y incorporer de la philosophie (je présume). Ah, la philosophie ! Ce concept abstrait si cher aux lycéens et qui fait la fierté de la France, à défaut de faire sa fortune. Après une longue réflexion, je me suis dit que la Geekisation pouvait s'expliquer avec simplicité par le biais du fameux réçit de "La Caverne", de Platon.

Je sais très bien que Geektature n'est visitée que par une élite intellectuelle de haut vol, par des gens raffinés aux gouts exquis qui viennent se délecter des quelques gougnaferies que je leur propose à un rythme irrégulier. Dès lors, il pourrait sembler inutile d'expliquer en quoi consiste cette fameuse histoire de Caverne. Néanmoins, si un lycéen devait passer ici lors d'une recherche fébrilement improvisée pour rédiger une explication de texte ou une dissertation à rendre le lendemain (retourne réviser ton bac Tashigi), qu'il ne se sente pas trop floué et qu'il lise ce qu'il suit.

Le texte de la Caverne est facile à comprendre, et même grossier dans ses métaphores, diront certains : Des types sont enchaînés au fond d'une grotte, où ils regardent des ombres sur un mur. Toute la journée. Dit comme ça, ça a l'air con, mais à l'époque, les Grecs avaient plein d'esclaves, donc ils pouvaient se permettre ce genre de passe-temps dilatoire. Les ombres sur le-dit mur sont en fait celles d'objets que des types, les sophistes ("ET SURTOUT LES PUBLICITAIRES" aurait ajouté en hurlant mon ancienne prof de philo, avant de mordre un élève puis de s'étouffer dans sa bave) projettent sur les murs à l'aide d'un feu situé derrière eux, pour s'assurer que les gars enchaînés restent bien là calmement sans se révolter. La raison pour laquelle les sophistes se sentent particulièrement malins m'a toujours un peu échappé, parce que pendant que des types sont confortablement assis à regarder des conneries sur un mur, eux ils passent leur journée à soulever des objets juste à côté d'un feu de camp, tout ça pour projeter des ombres. Dans certaines versions ils portent carrément leurs objets directement sur la tête, ce qui doit rendre le tout encore plus awkward, avec une bande de débiles qui se promènent comme des cons avec leur bras ballants.
En dehors de cette grotte, les philosophes ont capté que la Caverne, ça sert à rien d'y rester, alors ils se sont barrés, et ils vivent dehors, où tout est bien plus cool. Ils font les trucs que les philosophes faisaient à l'époque, à savoir parler pendant des heures du langage, coucher avec des jeunes garçons et se torcher à la cigüe.

"Mais Tchako, comment est-ce que tu peux relier ça à toutes ces histoires de geekisation de la population ?" me demanderez-vous. Ou ne me demanderez-vous pas, tout lymphatique que vous êtes sur votre pc à bouger mollement la molette de votre souris. Et bien, même si les enjeux s'avèrent ne pas être tout à fait les mêmes, c'est simple. Pour bien expliquer, il suffit de faire des dessins.

caverne1
Oh mon dieu comment ais-je fait cela je ne suis pas très bon avec le crayon papier.

Voici les "nouveaux geeks".
Ce sont eux, qui, il y a 10 ans, n'avaient aucune idée de ce que pouvait bien être une adresse IP , et qui, tenez-vous bien, n'en ont toujours aucune idée. Il s'agit de cette génération "digitale" qui a la vingtaine ou moins, et qui découvre encore les joies et les nouveautés d'Internet.
Vous vous souvenez d'Internet au début ? C'était pas bien hein ? On avait des modems 56k qui faisaient un boucan horrible et qui annihilaient complètement la ligne de téléphone le temps de la connexion (délicieuses factures). Pour aller sur Internet, y avait deux choix : Internet Explorer ou NETSCAPE. NETSCAPE BON SANG, avec son phare horrible et tout. Je ne veux pas me rappeler de ça.
Pour regarder ses mails, il fallait quasiment impérativement passer par Outlook, et se taper ces saloperies d'erreurs de POP3, dont la simple évocation suffit à me glacer le sang et à me faire fermer l'onglet canalblog sans sauvegarder mon texte. Vous voulez des moteurs de recherche performants ? Niggah please. C'était Lycos, et son florilège de publicités, ou Altavista, et son traducteur automatique qui ferait passer celui de Google pour Patrick Couton. Je ne parle même pas des téléchargements, où il fallait fouiner des heures sur Babeloueb pour trouver un .mid du theme de Zed.
Oui, des .mid. Sur des disques durs de 10 Go, les mp3, c'était le format de bourgeois qu'on gardait que pour les "masterpieces", comme One-Winged Angel ou l'intro de Chrono Cross, ou encore les sketchs de François Pérusse (tellement mal encodés qu'ils faisaient en gros 600ko). Après, on se retrouvait avec joie sur un forum pour en discuter. Evidemment, pour le forum, si vous vouliez avoir un compte d'utilisateur, un avatar, des smileys ou tout ces gadgets de bourgeois, le seul moyen, c'était d'apprendre le php. Sinon c'était direction quick-web.

Et quid de ces nouveaux Internautes ? Pfhahaha, ma pauvre dame. Aujourd'hui, les connexions se comptent en Mo, et les disques durs en To. Tout les nouveaux ordinateurs arrivent directement empaquetés avec MSN, et pas le vieux MSN dégueulasse avec les bruits horribles et les discussions limités à 5 par fenêtre, non, non, non. Le beau MSN, joli, où on peut s'envoyer des fichiers de la taille qu'on veut (limitation à 15 Mo, anyone ?) et où les transferts peuvent même être mis en pause et repris après. Plus personne ne sait ce qu'est le midi, parce que maintenant, on est trop occupé à chercher le dernier album de Radiohead encodé en .flac et uploadé sur rapidshare deux mois avant sa sortie officielle.

La liste est longue, et je pourrais continuer à remuer un peu de nostalgie, juste histoire de m'attirer le capital sympathie des vieux : Audiogalaxy, Mygale, Kazaa, et consorts. Mais ce n'est pas le sujet. Le fait est que voilà : ces nouveaux "Geeks" n'arrivent que maintenant, après la bataille, et ne connaitront jamais ces horreurs.
Sont-ils à blamer ?

caverne2
Pardon papa.

D'après eux, "oui". Voici les "sophistes", qui correspondent ici aux vieux geeks. Et inutile de le dire, ils ne sont pas contents.
Ils sont un peu ceux qui ont pavé la voie vers l'Internet d'aujourd'hui. Ils ont combattu les chaines de lettres, le spam, et ce worm qui faisait rebooter votre pc après un décompte d'une trentaine de secondes, et qui faisait fureur circa 2004. Grace à eux, on en a fait du chemin. Des nouveaux navigateurs ont fait leur apparition, les sites ont commencé à être fédérés correctement, les ftp se sont développés. Couplés à l'amélioration hardware, au fil du temps, tout devenait de mieux en mieux.
On pouvait extraire les pistes audios de ses CDs en mp3, et plus dans cette infâme .wma. Il devenait raisonnable de vouloir télécharger ses films, télécharger sa musique, et de GRAVER tout ça sans passer par le graveur de Windows Media Player (ne rigolez pas, je l'ai fait).

Mais ces créateurs d'hier froncent les sourcils aujourd'hui.  D'où provient leur mécontentement ?

C'est simple. Avant, ce n'était qu'une minorité. Ils correspondaient au stéréotype de ce type un peu flippant au fond de la classe qui ne parle pas beaucoup et qui tape très vite au clavier. Il avaient leurs passions, leurs centres d'intérêts propres, en bref, leurs engouement pour leur machine.
Plus important, ils faisaient partie d'un cercle fermé, ils avaient à sa disposition un deuxième monde dans lequel ils n'avaient guère moins de problème que dans le "vrai", mais où au moins ils les avaient choisi. Tout allait si bien.

Mais sont arrivés ces petits nouveaux. Ils ont marché sur leurs traces, ils ont fait du bruit, ils se sont fait remarquer par le monde extérieur. Le paradoxe du "paradis artificiel intouché" établi par les Vieux allait être mis à mal : les mèmes se retrouvent sur les t-shirts, les gens passent leur temps à dire "epic ouine", les jeux vidéo visent désormais toutes les catégories socio-sexuelles (ce qui était déjà le cas avant, mais c'était le plus souvent des sujets de blagues). Le Geek n'était plus un mot mal défini. Il est devenu une cible commerciale, un nouveau public à aller chercher pour les services marketing, un titre que chacun peut s'approprier sans égard pour ce qu'il veut vraiment dire.

G4tvcomic
Non je n'ai pas dessiné ça, la couleur c'est pour les casuals.

La situation actuelle énerve les "anciens". Car chaque effort qu'ils font est repris, une blague ne peut plus être lancée innocemment sans risquer de devenir "culte" (voir l'épisode de South Park avec les "dollars potentiels" récupérés par les stars du web), et comme les "newbies" semble obsédés par leur e-penis, ils font absolument tout pour qu'on entende parler d'eux et qu'ils puissent espérer récupérer des miettes de célébrités.

Voici la situation dans la Caverne. Un groupe qui hait un autre groupe qui lui, l'ignore. Mais qu'est-ce qui se passe donc dehors ?

caverne3
LALALA CARENCE EN MAGNESIUM CARENCE EN MAGNESIUM, JE N'ENTEND PAS CE QUE VOUS DITES SUR MES CAPACITES A DESSINER.

Bah . . . pas grand-chose en fait. Parce qu'il faut bien l'avouer : on s'en fout un peu.

Je vais faire un parallèle facile, mais qui m'impose de placer d'abord une phrase hautement banale : Je n'ai rien contre les homosexuels. En fait, ce serait même le contraire : les homosexuels que je connais sont tous des gens sympas qui m'ont rendus service dans une certaine mesure, à part un qui m'avait un peu saoulé avec son prosélytisme "niah niah, tout le monde naît bi, tu peux pas savoir tant que t'as pas essayé" (protip : as-tu déjà mangé du caca ?). Mais autrement, je n'ai pas à me plaindre. Me sentant moi-même de plus en plus asexué au fur et à mesure que je m'enfonce dans mon célibat, je me vois mal "dismisser" des gens sur la simple base de leur sexualité. Ou alors juste par jalousie.

Ordonc, la Gay Pride.
Mon reproche à cet évenement est purement terminologique. Et musical à la rigueur, car je ne suis pas fan de techno. Mais dans l'absolu, ça ne passe ni à des heures indues, ni à côté de chez moi, donc je ne vais pas m'en plaindre.
Ok, donc des homosexuels défilent dans la rue, et on se croirait à la Japan-expo avant l'heure. Ca me va, ça égaye mon trajet vers la Fnac / Micromania de Montparnasse une fois par an. Les pensées les plus agressives que j'ai à leur égard sont des sporadiques "putain, quel gâchis", ce qui, je pense, n'est pas attaquable juriquement.
Mais "Pride" ? Le problème est là. Il n'y a pas vraiment de fierté à être gay en cette époque où la moindre remarque envers une classe d'individus nous fait passer immédiatement pour un raciste/homophobe/mysogine/sympathisant de la tribu Ka. Je peux comprendre que les premiers gays aient été très fiers de pouvoir s'afficher, de se libérer des contraintes qu'on leur a fait subir, etc. Ok, ok. Mais c'était y a combien d'années tout ça ? La plupart de ceux qui ont vraiment milité de façon à ce que ça importe ont probablement vu leur libido couler en dehors de leur pores au fur et à mesure des années qui passaient.

Je le répète avant de me faire *encore* houspiller dans les commentaires pour mes prises de position avant-gardiste : La Gay Pride ne me dérange pas. MAIS il n'y a pas plus de raison de tirer de la fierté à être homosexuel qu'à être noir, blanc, grand, petit, rentier, issu de la classe moyenne ou spasmophile.

Ou *suspense* . . . geek.

La troisième catégorie présentée ici est similaire à la deuxième sur bien des points (en fait, ce sont les mêmes), mais dans le cadre de ces débats, il faut bien l'admettre : chez eux, le "on s'en fout" est de rigueur. Il n'y a pas de raisons d'être fier d'être geek et de vouloir défendre son "histoire" ou son "intégrité intellectuelle" : c'est un état de fait, on en arrive là par le biais de ses passions, de son vécu, de son passif. Ceux qui achètent des gadgets "parce que je suis un geek lol kikou" ne valent pas mieux que ceux qui conspuent les-dits gadgets "parce que je suis un vrai geek, snort snort fight the powah." Après tout, geek est un terme plutôt dérogatoire à la base, donc pourquoi s'exciter à vouloir absolument être reconnu comme tel ? A plus forte raison, quand il est rapidement évident qu'on en est un.

Evidemment, en philosophie, personne n'a tort ou raison (à part dans le cas particulier "étudiants vs professeur"), parce que les questions sont bien trop difficiles et chiantes pour qu'il soit possible de sortir un avis auquel on ne puisse objecter. Dieu merci, il existe un être au dessus du plan de l'existence humaine, dont la sagesse n'a aucune limite et dont la capacité de jugement s'avère toujours juste au final. Il suffit de lui demander ce qu'il en pense.

caverne4
Assis sur son throne en or massif DANS L'ESPACE, le Geektateur contemple avec curiosité les états d'âme des habitants de cette étrange planète.

Bah, je dirais que chaque groupe a des arguments qui se défendent. Enfin pas le premier, car je les présente comme des drônes brainwashés qui se disent otakus "parce que Naruto" ou hardcore gamer "parce que Gears of War". Mais même si les types qui se disent "fier d'être geeks" me font crisser des dents (ce qui est assez paradoxal, car de l'avis général, je pense être un connard élitiste), on ne peut pas nier qu'il y a quand même des conséquences néfastes à la démocratisation généralisée de l'accès au net, et surtout à la démagogie qu'elle entraîne avec elle. Sans vouloir plagier le contenu de web-séries agonisantes, la quantité d'éléments "inutiles" et de "déchets intellectuel" qui apparait chaque jour sur le net est un peu effrayante. Et comme ces habitudes sont encouragées par tout ce qui est "gros distributeur" et uniformisation générale, ça n'ira pas en s'arrangeant (des sites officiels sur SKYBLOG, vous êtes sérieux là ?). Oui, comme tout le monde, j'utilise Firefox et Google sur un ordinateur équipée d'une version piratée de Windows XP. C'est sincèrement dommage, mais pour ça je préfère la facilité.
Il y a de quoi rire de la minorité qui persiste à utiliser des Macs, des ordinateurs équipés de Linux ou d'autres systèmes d'exploitation dont la finalité est en fait de ressembler le plus possible à Windows. Mais il y a aussi quelque chose de noble dans ces croisés de la "liberté geek". Certes, rappellera le 3ème groupe, c'est INUTILE. Mais l'inutile est parfois nécessaire, comme le préconisaient des vieux barbus héllenistes en toges. Être fier d'être geek ou ne pas l'être, il y a quelque chose de malsain à voir l'image qu'on a de soi (ce qui n'a rien à voir avec la fierté) se faire manipuler juste pour amener du profit. Et ce, même sans être profondément antilibéral. Mais que pouvons-nous y faire ?

Pour ma part, je pense que le meilleur moyen serait de relancer Dreamkey 3.0 et de fournir une Dreamcast à tout le monde. Just Sayin'.

cavernefeu
TOUT EST MIEUX AVEC DU FEU

Publicité
Publicité
Commentaires
M
Moi je dis vive tes dessins.
D
C'est ridicule et pathétique tout ce fourbi anglais !<br /> Je préfèrerais nettement "l'homosexuelle fierté"
Z
Ne faut-il pas un petit rien de trop pour vivre ? disait Shakepseare dans le Roi Lear.<br /> <br /> Je pense qu'une petite partie de toutes ces crispations viennent du fait que quand Fillon et consort se revendiquent "geek", ça fait parraître la chose encore vachement moins bien que ce qu'elle est en réalité. Et objectivement, oui, il y a déjà pas de quoi être fier. Honteux non plus, mais bon. 75H sur Persona 3, je l'ai pas ajouté à mon CV/=.
Publicité