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20 mars 2006

[Début de ninja] [10 en anglais] [Entre les fesses et le cou]

Le titre est un rébus. ho ho ho.

Bon quelques statistiques amusantes, avant de passer aux choses sérieuses.

- Un belge ! Et même un utilisateur de mac ! Je nage en pleine folie exotique !
- J'ai appris par des moyens détournés l'existence d'un blog du très respectacle sieur Coyote. Le lien sera mis sans sommations à gauche immédiatement après la rédaction de ce message.
- "Critique anti-manga" sur google ? que de choix originaux. "scénario Vagrant Story" . ha ha ha.
- Auredalf se fait tailler comme jamais sur le Théorème du Dentrifice. C'est tellement drôle.

Mais je me rend compte que j'ai reçu un commentaire de la forte sympathique Deceiver. Et oui, rien ne m'échappe, mes réseaux s'étendent dans tout le pays, tiens là, tu es surement en train de réprimer un baillement. Non, pas toi, lui. Mais bon.

Donc, tu me demande pourquoi je ne parle pas de la Nintendo Revolution ? La raison en est très simple.
Déjà, comme on peut s'en rendre compte à la lecture de l'article, le tout est légèrement destructuré, malgré une (rapide) relecture après avoir tout tapé. La raison tient au fait que j'avais commencé un article sur la nouvelle génération de consoles il y a de ça un certain temps, et que je l'ai continué que plus tard (en fait, au moment où je tapais le-dit article) et qu'entre-temps, et bien . . . on en sachait toujours pas beaucoup plus sur la Revolution ! Et même maintenant, le peu d'infos qui circulent ne permettent pas d'émettre grand chose d'autre que des postulats.
Qui plus est, j'avais prévu d'approfondir un peu tout le concept de Sony et autres.

Mais bon, la Revolution, donc.

La Revolution de Nintendo est une console que j'attend, avec grande impatience. Pourquoi ? Tout bonnement parce que, à mes yeux, Nintendo a acquis un certain respect, une dignité à mes yeux.

Mine de rien, je vais sur mes 20 ans (oh putain, le coup de vieux) et j'ai commencé le jeu vidéo sérieusement vers . . . 6 ans, je dirais. Dans ces eaux-là. Ca fait donc presque 3/4 de ma vie consacrée à ce noble art. J'ai évolué en même temps que lui. Mais pas dans la même direction.
En fait, j'avais tendance à être un sacré activiste de Sega étant jeune, mais malgré tout, je ne pouvais pas vraiment "cracher" sur la Super Nintendo. Pour résumer, sur mes . . . 3 fréquentations principales du primaire, 2 avaient la console sus-citée (non cette fois je ne ferais pas ce jeu de mot de mauvais gout avec "suce" ) et des jeux en quantité suffisamment importantes pour ne pas me laisser trop de doutes sur la diversité de la machine.
Mais malgré tout, j'avais un certain "mal" avec Nintendo. Le style de la firme s'éloignait un peu de celui de l'arcade plus bourrin de Sega. Sega, c'était en fait un sacré melting pot de culture, boite de jeu japonaise par excellence pourtant fondée par David Rosen si je ne m'abuse, un type issu de Floride, à base de chemises à fleurs. Là encore, ma mémoire défaillante me joue peut-être des tours, mais c'est comme ça que la chose me revient.
Melting pot donc, qui, peut-être ( je ne connais pas la place de David Rosenberg dans son choix de création de jeux, mais bon) m'attirait plus qu'un style purement "japoniais" made in Nintendo. J'en sais rien, peut-être un côté kitsch un peu emprunté à la partie américaine, avec des héros plus "adultes" (Sonic, Strider) et des designs plus alternatifs que ceux de Nintendo.

Mais bon, en général, je ne crachais pas (qui l'eut fait ?) sur une petite après-midi en compagnie de la petite boise grise de Big N.

Vint ensuite la douloureuse période Playstation première du nom. Gnih. Là forcémment, c'était le collège, et j'éprouvais un vif besoin de m'affirmer en critiquant violemment Nintendo (qui, il faut le dire, avec sa N64, tendait légèrement le baton pour se faire taper dessus) et en défendant coute que coute Sony. La bonne blague (qui plus est j'étais passé à rien d'acheter la Saturn !) . Dieu merci, ce fanboyisme aveugle s'est à peu près éteint en même temps que le gros des boutons d'acné et que ma folie de Star Wars. Non mais à l'époque, pour dire, j'achetais même Gameplay RPG (dont j'ai le numéro 1, forcémment au dessus du reste puisque dénue de rubrique des lecteurs) , bien que j'ai très vite arrêté d'apporter d'attacher de l'importance aux avis de Jay (j'aimais bien le style "ambiance familiale avec les pigistes qui se font virer un mois plus tard" ) et même arrêter d'acheter le mag.

Et puis, ensuite, vint la génération de consoles dont je parle pas mal plus bas. Dreamcast, PS2 et compagnie. Et là, je me suis vite rendu compte que la Gamecube allait vite devenir essentiel.

Au début, ça m'indifférait un peu. Parce que j'étais encore dans une phase bien moutonnier, en train de guetter les prémisces des premiers bons jeux sur ps2. Le problème c'est que bon, les premiers bons jeux sur ps2, mettre un an pour arriver c'est pas top, surtout vu le prix du monstre (sans parler de la qualité des produits, paye tes lentilles de lecture de dvd que limite on te paye pour que tu les prenne, afin de faire de la place dans l'entrepot, parce que le m² à Taiwan, c'est plus donné comme avant . . . )

Mais en fait, la Gamecube, c'était la console de Smash Bros Melee . . . la console aux 4 ports manettes (ha ha, x-box) et aux multiples jeux multi . . . Et surtout, la console qui n'avait pas l'air de tout miser sur des histoires de multimédia trop saugrenues.
Et puis, je n'avais jamais eu de consoles Nintendo. Et puis tiens, 150€ avec Double Dash . . .

Si je n'avais pas été conquis à force d'y jouer, comment le serais-je devenu ?

Et voilà, désormais j'attend la Revolution. Qu'est ce que j'en sais d'elle ? Un nouveau contrôleur, sur lequel je n'ose pas me prononcer pour le moment (c'est comme un chapitre One Piece, t'as envie de balancer tes idées en vrac pour le prochain chapitre en imagineant savoir ce qui va se passer, et tu te vautre quasiment à coup sur) , une banque d'émulations qui a tout bonnement l'air terrible, et . . . et quoi ? des resucées de titres, Smash Bros, Metroid, etc.
Quoi d'autres de toute façon ? mon texte philosophique "De la suite d'un produit vidéo-ludique" viendra plus tard. Mais on aura des suites sur Gamecube, de la même manière qu'on aura des suites sur toutes les autres consoles. Donc bon.

Mais je l'achèterais. Je ne cautionne pas la ps3 (je me débrouillerais pour la chopper en occase à un particulier) , et la X-box 360 me laisse indifférent.

Et surtout, une raison fait que je l'achèterais. C'est que Nintendo est clairement un outsider. Leurs objectifs sont simples : faire du profit, en faisant des bons jeux. Jusque là, tout va bien, mais ce qui me fait froid dans le dos, c'est que Nintendo rajoute quite à ne pas viser la place de leader du marché.
Je sais pas si il est possible de se rendre compte du cynisme terrifiant de cette phrase. Nintendo est terriblement pessimiste, et semble presque s'avancer en défenseur des causes perdues, le type qui joue à un jeu, et qui avait à peine remarqué les 8 bits de différence entre la Master System et la Megadrive. Pas le mec qui se sert de sa PS3 pour griller ses verrues ou pour aller aux toilettes.

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Peut-être que d'ici deux générations de console, Nintendo sera devenu un paria, qui éditera des jeux pas chers pour gosses, des trucs à licenses du passé. Et qui s'en sortira que sur portable (sujet que j'aborderais peut-être un jour. si vous avez lu ce que je pense de la ps3, vous n'osez imaginer tout le bien que je pense de la psp)

Et d'ici 3 générations, Nintendo se sera fait racheter par Microsoft. Et là, je ne toucherais plus jamais à une console de ma vie.

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Commentaires
D
Je ne m'attendais pas à une aussi belle reponse...<br /> Merci^^
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