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27 août 2009

Le Geektateur viole son enfance : Part 3 : Sweet Lovin' Chameleon

Ca faisait longtemps, tiens. Mais j'aime bien ces articles : je joue une demi-heure à des jeux extrêmement mauvais en émulation, puis je viens m'en plaindre sur mon blog.

Que demande le peuple ? Peut-être des bons jeux, pour changer, je me rends compte. Dire que jusqu'ici, j'ai été déçu par les jeux que je voulais étant petits sans jamais les obtenir est un euphémisme. Le meilleur auquel j'ai du jouer, c'était Greendog, avec peut-être Ecco pas loin. C'est dire.
J'ai donc décidé de prendre les choses en main, et de puiser dans ma nostalgie voir si il n'y avait pas un jeu dans le tas qui pourrait s'avérer plus jouable que la moyenne. Le concurrent le plus intéressant était Kid Chameleon.

Kid Chameleon

kidchamekidchame2
Rick Astley en skateboard tente d'échapper à une bande de jeunes déguisés pour Halloween.

1992 messieurs-dames. Grands dieux, peut-être que certains des lecteurs de ce blog n'étaient pas nés quand le jeu est sorti. En tout cas je sais que y en a un paquet qui étaient incapables de faire autre chose que vomir et chier dans leur couche.

Kid Chameleon est un jeu de plate-forme assez classique, à une exception près : le héros peut se transformer en divers personnages hauts en couleur possédant leurs propres capacités. Ce tout petit twist de gameplay qui ne paye pas de mine aux premiers abords apporte pourtant tout son intérêt au jeu.

Car de base, le héros ("Casey") ne peut pas faire grand-chose. En fait, ses capacités se limitent principalement à 1) Sauter et 2) Mourir. Pas super bandant, nous sommes d'accord. Cela-dit, en se fracturant le crâne contre des blocs qui flottent, il est possible de faire apparaître un power-up qui permet de changer d'apparence, de gagner des nouvelles capacités et d'avoir un capital de PV plus élevé.

kidchameleonvsecco
Ces diamants me rappellent un dauphin, tiens.

Ainsi, Casey peut se transformer en samurai et donner rageusement des coups d'épée, en espèce de Jason-like et envoyer brutalement des haches, en tank-zombie avec un casque subversif qui projette avec irritation des obus, ou en chevalier qui peut grimper les murs avec vélléité, entre autres. Evidemment, selon la situation, telle tenue sera plus appropriée qu'une autre, et sera en général mieux que se promener en simple geek lambda.

Vraiment ? En fait, je n'en sais rien. Le level design de Kid Chameleon alterne le bien-pensé, le sadique, et le "qu'est ce que cela je n'ai même pas". Les premiers niveaux sont assez linéaires et il n'est pas bien dûr de voir quelle transformation utiliser à quel moment. Mais plus ça avance, plus le jeu devient fourbe : les tableaux deviennent énorme ; tel passage ne peut être employé que par l'homme-mouche alors que l'autre n'est valable que si on a le gus avec le casque ; et le temps, qui n'est qu'un vague indicateur de combien de points bonus on récupère à la fin du niveau dans les premiers levels, finit par se faire de plus en plus pressant et stressant au fur et à mesure que l'on progresse à travers les niveaux. En fait, le jeu avoue même ses défauts de fabrication : et en faisant start, vous avez l'option "recommencer le niveau" qui s'affiche, au cas où vous seriez bloqué en forme "humaine" dans un coin où vous n'avez aucune chance de vous en tirer. Ne riez pas : ça arrive plus souvent qu'on le croit.

kidchame3

Mais cela-dit, le jeu reste assez agréable. Les graphismes sont vieillos, mais ne piquent pas les yeux : je dirais même qu'ils sont délicieusement rétros. La musique n'est pas trop agaçante, et la progression, bien que difficile, se fait malgré tout avec un certain plaisir . . . jusqu'à ce qu'on arrive aux niveau les plus durs. Le mur pointu qui nous poursuit durant tout le niveau 9 est un véritable nightmare fuel, et "Sinister Sewers", le niveau 12, est aussi un véritable sacerdoce, au moins le temps de comprendre comment l'homme-mouche se joue. J'ai fini par craquer au niveau 13, fatigué de me faire tuer systématiquement par des PUTAIN DE BOULES DE NEIGE qui tombaient benoitement de l'écran, après plusieurs tentatives couronnées d'échec à essayer de trouver le bon chemin pour la fin du niveau. Niveau 13, donc. Le jeu compte 40 levels.

kidchame4

Mais il ne s'agit pas d'une difficulté "bidon", comme celle qu'on rencontre dans le jeu de combat Tortues Ninja avec son IA atroce, ou dans Global Gladiators et ses déplacements hasardeux. C'est du "Trial and Error" à l'ancienne, qui nécessite de refaire une ou deux le niveau pour savoir précisemment ce qu'on fait. Il s'agit peut-être du premier jeu testé ici que je pourrais regretter de ne pas avoir eu.

Et dire que je l'ai découvert grace à un jeu au dos d'une boîte de Miel Pops.

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Commentaires
Z
Je l'ai eu, brièvement, prêté par un copain du CE2, et ça m'a pas laissé un grand souvenir.
C
J'avais zappé le titre du jeu, mais je m'en souviens de la jaquette. Un des rares jeux Megadrive qui me faisait envie.
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