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13 décembre 2006

Des démons.

Pas grand-chose de neuf, hein ? Bah en fait, c'est une bonne chose, si si.

C'est à dire que j'ai un peu de trucs à faire à côté. Donc je perd pas mon temps à visiter de fond en comble le site de la tribu Ka. Entre deux parties de catch. Non, plus maintenant. J'ai des vrais trucs à faire, si si. Comme regarder Donjons et Dragons.

Ordoncques, on va commencer rapidement par une petite review d'un jeu auquel j'ai joué récemment. Puis après, une review d'un jeu auquel je n'ai pas joué récemment. Lawl.

Bon bref, c'est Devil Summoner.

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Alors oui, ça fait un peu bizarre, comme art officiel. Que voulez-vous ?
L'un des grands intérêts de la sage des Megami Tensei, c'est que, du moins à ma connaissance, on ne vous foutra jamais en face d'un héros aux cheveux pointus dans un univers tellement heroic fantasy qu'on en vomirait des nains.
Je n'ai pas joué à des masses de jeux SHT cela-dit. Mais du peu que j'en ai vu, les 3 points se retrouvent souvent :
- Le contexte n'est jamais un truc qui pourrait contenir vraisemblablement des dragons.
- Le héros est toujours un silent protagonist.
- Les systêmes de combat et autre game mechanics sont toujours un peu en dehors de la marge.
Dans "Devil Summoner : Kuzunoha Raidou" (gnih gnih, il faut préciser, sinon on pourrait croire que vous parliez de la version Saturn, à laquelle bien sur le monde entier s'est essayé) , vous incarnez un type dont le vrai nom est choisi par le joueur mais dont le titre est le sous-titre du jeu, et qui décide de postuler à une place de "invoquateur démoniaque" professionel. Il intégre ensuite une agende de détective chargé de s'occuper des enquêtes tenant du surnaturel, avec des démons et tout le toutim.
Je parlais du contexte. Ici le jeu se joue au Japon, à je sais plus quel ère, vers les années 1920-30, avec occidentalisation, modernisation, etc. C'est une facette assez peu connue de l'histoire japonaise (qui est constituée de 3 grandes périodes, les ninjas, la deuxième guerre mondiale et les robots) et donc, on se sent incroyablement cultivé en jouant à ce jeu. Lawl.
Comment marche le jeu ? En fait, il consiste en une promenade dans les rues d'Edo, je crois. Des tonnes de NPCs peu polygonés se promènent un peu partout, donnant l'illusion d'une ville assez animée, mais il est impossible de discuter avec eux. Seuls les NPCs immobiles sont susceptibles de vous donner quelques informations.
Et voilà, paf, un truc que personne avait osé depuis Suikoden IV, on se fait agresser en pleine ville ! Paf, comme ça. Mais en vérité, on ne se fait pas attaquer par des entités tangibles et visible aux yeux des mortels, mais par des démons qui proviennent d'une faille d'une autre dimension et qui sont invisibles aux yeux de simples mortels, à peu de choses près. Mais on est au Japon, donc j'imagine que voir un type sortir une épée, taper dans le vide et perdre du sang sans raison préalable n'est pas un spectacle dépaysant pour les locaux.
Comment se déroulent les combats ? C'est bien un des points cruciaux d'un RPGs, non ? FAUX, ESPECE DE MISERABLE FIGURE RETHORIQUE INVISIBLE ! Devil Summoner n'est pas un RPG, mais un A-RPG. Et oui.
Donc, même si vous avez droit à l'habituel fondu au noir et tutti quanti pour l'entrée dans les combats, la suite se passe en temps réel. Vous tapez avec carré, vous sortez votre pistolet et tirer avec triangle, etc.
Vos ennemis sont des démons, et ont ceci d'intéressant que si votre niveau est suffisemment élevé, pour peu que vous soyiez parvenu à trouver leur point faible (LAWL QU'EST CE QUI PEUT FAIRE DES DEGATS A UN DEMON DU FEU ?) , vous pouvez les capturer et les mettre à votre service. On est loin d'une quelconque exorcisation super classe, l'opération consiste à foncer à côté du démon sonné et à bourriner "rond" comme un parkinsonien pour le faire entrer dans une petite capsule.
Une fois asservi, votre démon deviendra alors un "deuxième personnage" controlé par l'IA pendant les combats. Les commandes qu'on peut lui assigner ne sont pas gigantesques, cela-dit, elles sont à la hauteur du panel de coup de votre bestiole. En effet, votre monstre peut être remplacé à tout moment par n'importe lequel des autres que vous ayiez, au cas où vous vous rendez compte que votre choix n'était pas des plus judicieux (lawl je vais mettre un monstre de merde, rien de tel pour booster les caracs que se battre contre un BOSS !) .
Mais votre démon n'est pas qu'un simple pokemon, loin de là ! Il est aussi capable d'agir sur la partie "aventure" du jeu (heu . . . un peu comme Pokemon, oui . . . ) . En effet, certaines créatures permettent de lire dans les pensées des NPCs ou de modifier leur comportement pour récolter plus d'informations sur les enquêtes, et vous pouvez de les décider de les envoyer en solo faire des recherches dans des coins qu'on vous interdirait autrement.

Pour le reste du jeu, et bien ma foi la 3D est plaisante, les nombreux personnages qui se promènent dans les rues d'Edo donnent une atmosphère excellente à l'ensemble. La musique est aux antipodes du "power-metal lawl dragonforce" qu'on a tendance à entendre dans les RPGs, il s'agit souvent de mélodies un peu plus jazzys, qui contiennent de la guitare et d'autres instruments que le clavier relié à un ordinateur, capable d'émuler de la guimbarde au bontempi.
Le jeu a un véritable charme qui se dégage de par son originalité, et on est toujours motivé pour continuer la partie. Il n'y a qu'une assez légère touche d'humour, ni trop envahissante ni inexistante, mais qui sied parfaitement à l'ambiance. Et enfin il y a de grosses possibilités de customisation de bestioles via un type qui fait des expériences bizarres de fusion et autres, mais rien qui ne soit absolument nécessaire pour faire une partie agréable, du moins dans le début.

Enfin bref, pour le moment, il s'agit d'une excellente surprise, faite de victoire et de dieu. Whouhou.

1165970054107
"Oh non, pas encore !"

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