Ma-Ma-Ma-Maréchal ! Tumtum tum.

Tiens aujourd'hui je vais faire mon deuxième (ou troisième, peut-être, et encore) post sur la musique depuis que j'ai commencé ce blog. C'est fantastique non. Un blog d'une centaine de posts tenu en laisse par un égocentrique, et quasiment pas de références musicales dedans, alors que j'aurais déjà du mettre un lien vers le myspace de mon groupe que j'ai monté avec des potes dans un garage et qu'on appellé "Ninja jesus no jutsu 666 lol" . Mais non.

Erm, oui, la musique, donc. Enfin en l'occurence, je ne vais pas marquer le coup en vous présentant mon groupe favori, non, je vais juste parler rapidement d'un truc que j'ai entendu, là comme ça, et que j'ai trouvé marrant, rigolo, sympa . . . bref.

Un bon moyen de mettre un peu à jour sa discothèque, c'est d'aller sur la section de musique de 4chan. Entre deux topics qui parlent d'instruments ou de Dragonforce, on trouve souvent des trucs aussi "basiques" qu'un "obscure groupe thread" , qui permet de creuser un peu dans l'underground. Ca permet de trouver des perles, un peu comme Nokturnal Mortum LAWL NAZI.

Et donc, voilà pas que je vois qu'on parle d'un groupe au nom français dedans. "Dernière Volonté" . Avec comme commentaire "Best military pop ?" . Curieux, je vais sur la mule, et je cherche le nom d'un ou deux albums. "Commémoration" . "Les blessures de l'ombre" . Woh. Et moi qui avait peur parce qu'on me demandait de faire un CD pour une fête d'anniversaire, je sens que ça va être une super party time.

"Commémoration" est le dernier apparu, donc le premier que je vais aborder (un important sens logique s'impose) . Erm. Comment expliquer. Il y a du bon, et du moins bon. Il y a trop de pistes pour que je puisse décemment toutes les écouter. Mais on peut se faire une petite idée du style. Un album moyen de Dernière Volonté est constitué de :
- Bruit de fonds inquiétants.
- Rythme au tambour.
- Paroles assez succintes, voir inexistantes.
C'est plus ou moins ça. Revenons un peu sur les paroles. En soit, la musique de fond ne donne toujours pas un air militaire. Dark Ambient ou Néo-classique me vomit-on. Soit. Les paroles font la différence . . . plus dans l'autre album que dans celui-là.
A certains moments, on se croirait un peu face à une caricature, presque. Notamment la chanson "En avant" . 5 Mo. 4 minutes 14. Une jolie instrumentale, certes, tambour, et des instruments, heu, bizarres dedans. De l'orgue, entre autre. Un rythme lourd, qui monte en puissance. Des bruits de foule à certains moments. Et une voix qui crie "En avant !" . 10 fois. Et rien d'autre. On se sent un peu paumé en écoutant, et encore un peu plus en en sortant. On ne sait pas trop où le musicien a voulu arriver en faisant ça.
Un exemple parmi tant d'autres. La plupart du temps, on a droit à des rythmes bien lourds, des instruments qui n'impliqueront probablement jamais de ukulele ou de xylophone et des paroles souvent scandées et complètement "out-beat" qui font comme si la chanson n'existait pas. Mais des paroles originales certes. Mais qui ne rendent pas les morceaux franchement plus écoutables pour autant.

Alors que l'album "d'avant" , à savoir "Les blessures de l'ombre" est étrangement plus agréable. C'est toujours la même chose, mais on a l'impression qu'il y a un peu plus d'effort vers un rythme, un tout plus agréable. En fait, on dirait que Commémoration en fait un peu trop dans le "carrément dark, brouuh" . Alors que son ainé semble presque monté comme quelque chose de normal. Disons avec comme optique de faire de la musique, plutôt qu'un concept.
Il en ressort donc un moment plutôt sympathique en la compagnie de notre super pote "Dernière Volonté" . Il y a aussi une certaine abondance de pistes instrumentales, ce qui est assez regrettable, puisque les paroles achèvent d'apporter cette petite touche un peu kitch, "années 80" qui rendent le tout "marrants". Oui, il faut avouer que, malgré la plus-ou-moins gravité des paroles, on a un peu de mal à prendre au sérieux le monsieur (ou peut-être que je manque d'empathie) . . . ce qui est peut-être mieux, car on peut ainsi se contenter du monsieur au plan purement musical.

En bref, de la bonne musique de fond.

Un montage aussi inspiré que mon article d'aujourd'hui.