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Geektature
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15 novembre 2006

Jumpin' Jack Flash, it's okay.

Il était temps que je me le procure, et il était temps que j'en fasse un test. Je parle bien évidemment d'Elite Beat Agents, le jeu que j'ai déjà pondu 2 articles dessus (plus un sur Ouendan) car il parvenait à faire couler de l'encre en étant même au stade de projet.

Mais c'est bon ! J'ai enfin pu y jouer, enfin pu tâter du stylet sur toutes les chansons proposés par le délicieux titre, et j'ai déja choppé mon premier "S" en "Hard Rock", bande de loosers.
Je peux donc enfin pondre le test que l'humanité toute entière attendait, avec de gros bouts de comparaisons dedans. Vous n'attendiez que ça, hein ? Encore un article sur EBA ! C'est pas trop génial ?

ebads

Graphismes : Entre Ouendan et EBA, pas de grosses différences, il faut le dire. Le style graphique est pour ainsi dire identique, comme c'est surprenant. Prenons quand même en compte les quelques différences minimes et complètement inintéressantes qui subsistent ici et là.
Tout d'abord, il n'y a plus les "flammes" dans le fond, qui se déclenchaient dans Ouendan lorsque vous parveniez à faire de longs combos (je vous avais dit que c'était inintéressant) . Ca fait que ça perd un peu de as gueule, cela dit, ça rend le tout un peu plus compréhensible . . . j'avais tendance à galérer à repérer les "spots" jaunes avec les flammes.
La carte de la ville a aussi été remplacé par un petit monde en 3D sur lequel on peut se déplacer, avec des emplacements. Ca c'est pas super joli, je préferais la petite ville de Ouendan, mais on ne va pas chipoter.
Cela dit, si on creuse plus loin que le simple emballage, Elite Beat Agents est juste . . . plus sympa que Ouendan. En fait, il s'agit surtout de l'animation des danceurs qui fait la différence. Dans Ouendan c'était au fond tiré de la vraie "danse" de ces monsieurs vêtus en cuir qui font les marioles dans des concerts de visual rock. Dans EBA les créateurs avaient une plus grande liberté de création et ont donc fait plusieurs mouvement de danse différents, bien plus classieux et drôles que ceux de Ouendan. Excellent point donc (lancez Canned Heat ou Lala pour voir !)

Gameplay : Sur ce point, pas vraiment de différence, puisque le moteur reste le même. Cependant, des différences allaient forcémment survenir, et le joueur assez expérimenté remarquera que les tracés de EBA sont souvent plus complexes et que les spots se trouvent souvent en plus grands nombres que dans Ouendan, mais que le jeu est plus sympa quant aux regains de points de vie.
Outre ceci, pas de vrais différences, encore heureux, n'est-ce pas ?

Interface, fonctionnalités : Oulalala, le point pas important. Cela dit, si il était aussi peu important, l'aurais-je inclu ? Bien sur que non. En fait, sur le peu de points où Ouendan pouvait être amélioré, les développeurs ont fait fort. Tout d'abord, la "fiche" de scoring est plus complète qu'avant. En plus de votre rang, du nombre respectif de chaque beat et compagnie, il est précisé si vous êtes parvenus à réussir toutes les séquences, et aussi le nombre d'elite beats (où vous avez réussi une série de spots parfaitement) comparés aux beats tout bêtes.
Dit comme ça, ça n'a pas l'air grand-chose, mais ce qui est, en revanche, vraiment mieux, c'est que ces fiches de high-score apparaissent dans leurs menu correspondant ! De ce fait, on ne contente plus juste du rang atteint et du simple score atteint, on sait combien de 300, de 100 et de 50 on a fait sur chaque chanson, combien de miss, en bref, on sait tout de suite sur quels chansons on a le plus de chances de s'améliorer. Ca n'a pas l'air de grand-chose, mais c'est bien plus pratique que de passer de chansons à d'autres sans vraiment savoir si on va pouvoir faire mieux que la dernière fois, comme dans Ouendan. Surtout vu le nombre important de chansons présentes dans Elite Beat Agents.
On note aussi qu'il est possible de sauvegarder ses replays (vous voulez voir un Geektateur faire un "S" à Y.M.C.A. en Hard Rock ? Quand vous voulez !) et qu'il est même possible d'échanger des fantomes et de jouer contre ces derniers en mode versus. Assez stupide certes, mais au moins on profite des animations du-dit mode versus. Sur lequel je vais d'ailleurs développer (JE SUIS LE DIEU DE LA TRANSITION) .

Multijoueur : Un point sur lequel je ne risque hélas pas de pouvoir comparer EBA à Ouendan. Pour jouer en multi à Ouendan, il fallait impérativement 2 cartouches du jeu, et je n'ai jamais eu la chance de rencontrer en chair et en graisse le détenteur d'une de ces cartouches. En bref, la seule chose que permettait de faire Ouendan avec le wifi de la console, c'était d'envoyer le mode tutorial. Idée originale, mais bon, rien de folichon non plus.
De ce côté-là, EBA pulvérise violemment son cousin japonais. Vous pouvez toujours envoyer le tutorial à un ami, mais aussi, et c'est bien plus original, vous pouvez aussi lui envoyer la démo. Ensuite, sur les deux modes proposés, co-op et versus, seul le mode co-op nécessite deux jeux. En mode versus, vous pouvez choisir le personnage que vous incarnerez (il y en a 9 à choisir, dans tout les agents présent) , le niveau de difficulté et la musique et vous avez 6 différentes petites scenettes inédites pour le versus. Dont une avec un duel entre un cuisinier chinois et français. Donc fait de victoire et de dieu.

Musique : Bon bah voilà, tada, l'alpha et l'oméga du débat EBA vs Ouendan, le moment de vérité tant attendue.
Tout d'abord, Elite Beat Agents a plus de chansons. Woopin' 19 titres, comme précisé dans l'article posté il n'y a pas si longtemps. Chaque chanson a évidemment son propre stage, en général plutôt sympa. On peut peut-être regretter qu'il y a pas mal de séquences où le personnage se contente "d'avancer" (un peu à la course de yakuzas dans Ouendan) mais ce n'est pas un mal. La qualité du son est parfaite, enfin, pas de régression depuis Ouendan.
Pour la qualité, ben je dirais que la magie Ouendan opère. Déjà, il n'y a pas tant de mauvaises chansons que ça. Ok, la cover version de Walkie Talkie Man est incroyablement mauvaise. Ok, je ne suis pas un grand fan de Cher. Ni de Good Charlotte. Ni d'Avril Lavigne. Ni de Sum 41. Ni de Madonna.
Mais à côté de ça il reste du bon, il ne faut pas non plus s'enfoncer des stylets dans les oreilles jusqu'à percer le tympan et laisser le quelconque liquide qu'il pourrait contenir se répandre dans votre cerveau. Il y a du du David Bowie, du Deep Purple, du motherfucking Earth Wind and Fire, du terrifiant Village People, du dansant Jamiroquai.
Et qu'on ne vienne pas m'arguer que Ouendan était mieux niveau musical. Je veux bien concéder que les deux jeux ont une approche sensiblement différentes de la musique. Cela dit, il faudrait vraiment être un otaku dénué de tout sens critique pour la trouver "mieux" .Si vous pensez vraiment cela malgré tout, mettez-vous devant un miroir, regardez-bien l'être pathétique, misérable et probablement pas lavé qui se tient bien devant vous, et dîtes lui droit dans les yeux : "Musicalement, je dis que les Morning Musume et l'Arc-en-Ciel sont bien supérieurs aux Rolling Stones." . Dites le plusieurs fois, en retenant vos larmes, puis allez-vous étouffer dans votre édredon Rei Ayanami, you fucking Weeaboo.
Je parlais de la magie Ouendan. En fait, dans Ouendan, la plupart des chansons n'ont aucune qualité musicale en soit, ne sont que des exemples excrémeteux, à quelques exceptions près, de ce que la culture japonais aura produit de pire (outre tout l'aspect sexuel) , à savoir la J-Pop. Il n'y a qu'à voir le nombre de "Baby baby" ou de "Merrrodyy" qu'un artiste japonais moyen peut placer dans une chanson pour se rendre compte que la majorité du travail du lyriciste du musicien fraichement émoulue de la pop-star locale consiste à trouver un mot anglais super wool qui remplira les 3/4 de la chanson, sur une mélodie constituée d'une batterie (boite à rythme) de synthés (bontempi ou biniou pour les plus imaginatifs) et un guitariste qui à appris à jouer de son instrument en faisant un perfect au stage de Master Onion à Um Jammer Lammy. Il ne reste plus qu'à faire un clip où vous faites la vaisselle pendant 3 minutes 30, à et vous les bazillions de Yens et de fans.
Voilà, c'est ce genre de truc qu'on trouve principalement dans Ouendan. Et pourtant, ça ne m'empêche pas d'avoir l'OST chez moi, et de sauter comme un malade sur place quand je lance mon morceau des "Shangai Honey" ou des "nobodyknows+" . Parce que n'importe quelle chanson contenant un minimum de "punch" est parfaitement retranscrite dans le jeu, par l'habile jeu du stylet qui s'agite en rythme, donnant au joueur l'impression de faire partie à part entière de la chanson.
Et bah pour Elite Beat Agents c'est la même chose. On entre complètement dans le délire des développeurs, même si on est un peu effrayé de jouer sur une chanson qui ne nous évoque que notre adolescence difficile et notre manque cruel de gouts musicaux que nous avions à l'époque. Et oui, j'ai télécharge "Lala" d'Ashlee Simpson. Je me sens sâle à l'intérieur, mais d'un autre côté, étrangement satisfait . . . Music Lives !

1150440745126

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Commentaires
Z
Deux nazis de suite...<br /> <br /> Sinon : "Il ne reste plus qu'à faire un clip où vous faites la vaisselle pendant 3 minutes 30"<br /> <br /> Merci :) Je vois que ca a pas traumatisé que moi.
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