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Geektature
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29 juin 2006

Yo, my Bleach.

Encore une fois, mini-review de jeux vidéo, avec une touche de manga ce coup-ci, pour guider les brebis, et en l'occurence, celle qui pensent encore que l'achat d'une ds est dispensable. Les malheureuses.

L'avant-dernier jeu a avoir rejoint ma ludothèque n'est autre que le grandiose et sublime Osu ! Takatae ! Ouendan ! Le nom ne vous dit peut-être rien, et pourtant, il devrait. Car il est considéré, à juste titre, comme l'un des plus grands jeux de la ds. Et c'est le cas.
Rien que le scénario mettrait en confiance le plus accroc des productions psp. "Ouendan" signifie grosso merdo "pom-pom boys" . Il s'agit en fait d'un groupe qui "aide" les gens dans des tâches quotidiennes qui posent difficulté (réussir son examen, conquérir l'élue de son coeur, repousser une invasion d'extraterrestre, construire une pyramide . . . ) , et dont l'aide ne se manifeste non pas par des fadaises tels que des débloquement de fonds ou des conseils avisés, mais par de superbes chorégraphies sur de gigantesques chansons.
Le principe de déroulement de Ouendan est très simple : on commence d'abord par choisir un "leader" pour notre groupe de 3 personnes, chaque leader correspondant en fait à un niveau de difficulté. On a ensuite un plan d'une ville dans un pays qui n'a surement jamais entendu parler de la décentralisation, même en dehors du centre-ville, et différentes petites têtes apparaissent, qui sont autant de personnes réclamant de l'aide.
Une fois une tête sélectionnée, une mini-introduction sous forme de bande dessinée apparait pour nous expliquer quel est le problème des personnes en question. Comment réussir à réviser lorsque tout notre famille nous ignore et regarde la télé bruyamment ? Comment faire pour regagner de l'inspiration quand on est un potier pas inspiré ? Ce joueur de violon parviendra-t-il à lutter contre la diarrhée qui l'assaille ?
Autant de scénarios palpitants, tous avec leur musique propre. Une fois ces scénarios sélectionnés, nous voyons alors sur l'écran supérieur le déroulement des évenements, et en bas, des ronds ou des lignes, qu'il faut sélectionner dans le bon rythme avec le stylet. Le principe n'est pas vraiment simple à expliquer, mais en fait, ça ressemble un peu à Cool Cool Toons . . . bon là je me rend compte que c'est con de dire ça, parce que 15 francophones à tout casser ont du joué à Cool Cool Toons, et il doit y en avoir 1000 fois plus qui ont tâté Ouendan. Hm. Merde.

ouendan_20050610015752626
Une longue image vaut mieux qu'un bon discours.

Le jeu a ceci cependant de compliqué qu'il est très, très, très précis, et bien plus méchant qu'un Cool Cool Toons. Il suffit que vous soyez un peu hors du "beat" au moment où vous pressez votre bouton pour vous manger un 100 ou 50 point à la place des 300 promis aux plus performants d'entre vous. Pas de quoi se frotter les testicules sur du verre brisé me direz-vous, pourtant votre barre de vie est en chute continuelle, et ne peut être ré-haussée qu'a l'aide de ces précieuses touches à 300 points. Et avouons-le, avoir un score qui tape, et bah, ça tape.
Pour en venir un peu aux musiques, et bien . . . hm. Je vais trainer un peu des pieds, regarder à gauche, à droite, puis marmonner un petit
"c'est de la J-pop" .
Donc, ouiii, la play-list peut apparaitre comme un peu effrayante aux premiers abords, non seulement un morceau, même moi qui ne suis pas du tout habitué à la J-pop j'ai pris l'habitude de frissoner à la vue d'un morceau signé par les terrifiantes Morning Musume *éclair qui déchire le ciel*
musumec1
*Rire enfantin qui déchire le ciel rose bonbon*

Pourtant, la plupart des musiques sont au final bien dansantes, et on est tellement pris dans le jeu qu'on parviendrait même à presser des boutons au son de n'importe quoi, même sur du Tristan Edern Vaquette ou du Claude Celler. Donc en fait, de ce côté, pas grand-chose à craindre, ça reste du tout bon. Qui plus est, certains morceaux sont vraiment sympas, et surtout, la qualité audio est incroyable, les paroles sont claires (aussi claires que le japonais peut l'être, sous-entendus) et on entend tout parfaitement.
Donc, fucking buy Ouendan. Vous aussi, vous avez envie d'aider un salaryman géant à combattre un rat bleu de la taille d'un immeuble.

Le deuxième va mériter quelques approfondissements qui auraient surement plus leur place dans notre fameuse section "Anime X Mangas" que tant d'australiens viennent fouiller dans l'espoir de trouver du cul dedans. Mais qu'importe.
boxart_jap_bleach_ds
"Smack my Bleach up"

Bleach, c'est un petit shonen sympatoche. Le scénario n'est pas trop mauvais, mais le truc c'est que l'auteur a plein d'idées, qui ne sont hélas pas toutes bonnes ou intéressantes et qui ont tendance à faire trainer le scénario en longueur. Néanmoins, y a des trucs plutôt sympas dans le tas, et les ficelles du scénario ne sont pas trop nazes. Bon le manga pâtit un peu certes du côté "Shonen" avec un nombre de mort qui avoisine le zéro malgré toutes les espérances de bain de sang que laisse présager Tito truc, l'auteur. Enfin, quoi qu'il en soit, le jeu a connu plusieurs adaptations, souvent bof bof, mais celle sur DS se faisait beaucoup remarquer. Tout interessé que j'étais, je n'ai pu m'y empêcher d'y jeter un coup d'oeil, et même si mon attrait à Bleach est moyen, le jeu a su me conquérir.
Bleach n'est pas un simple jeu de combat "bête et drôle" à la Naruto Gekkitou Ninja Taisen (jeu qui est assez drôle malgré tout, bien que Naruto me gonfle comme pas possible, je le trouve cependant sympa à jouer) simple enchainement de boutons pour placer n'importe quel combo de rêve. Bleach a un petit côté un peu plus "Guilty Gear Isuka" , avec ce côté réussi qui manquait injustement à la production de Sammy.
En fait, Bleach se joue sur deux plans 2D (à la GG:Isuka donc, ou encore Fatal Fury) plus pratiques pour caser 4 personnages aux furies gigantesques. Les développeurs (qui ne sont autres que Treasure, ça ne rigole donc pas) ont réussi à faire preuve de suffisemment d'ingéniosité pour faire un systême où les personnages peuvent se retourner, mais en s'arrangeant pour éviter cette horreur de "return button" pour choisir à quel côté il faut faire face. En fait, même si les personnages ne croulent pas sous les coups, ces mêmes coups sont suffisemment simples pour être placés de la manière dont on le désire. Pas de quart de cercle arrière donc, puisque ça correspondrait à faire un quart de cercle avant dans le côté opposé à celui où se tourne le combattant. Mais non, des trucs bien plus simples, deux fois bas, haut bas, différence entre le demi-cercle avant et le quart de cercle avant. Du bien-vu, donc. On applaudit.
Alors certes les personnages ne croulent pas sous les coups, mais le soft contrebalance ça . . . en croulant sous les personnages. Bleach vous propose de jouer avec près d'une vingtaine de personnages, dont une bonne partie demeure malgré tout intéressante (seuls quelques personnages "blagues" comme un cochon géant font légèrement tâche dans le roster, mais il en faut pour tout les gouts) . En fait, à peu près tout les personnages (à l'exception des non capitaines ou vices-capitaines) que l'on voit combattre sérieusement dans le manga à l'arc Soul Society sont présents dans le jeu. Du bon fan-material, c'est le cas de le dire.
Autrement, le jeu est plutôt pas mal foutu, les décors ne sont pas tous archi-remplis, mais ils demeurent agréables, les sprites sont plutôt bien détaillés, certaines furies sont très impressionantes . . . Les musiques sont bien punchys, mais certains bruitages sont en revanche stressants au possible (combattre Renji est particulièrement désagréable, et ce n'est pas parce qu'il est spécialement fort) .
En bref, un jeu qui convaint largement, même sans être un grand fan de la série. Vivement la même chose avec One Piece.
A noter, chose très intéressante, qu'outre de pouvoir jouer sur le wifi grace à son super code-ami (je vous aurais volontiers passé le mien, mais je n'ai pas le wifi chez moi, tout amish que je suis) le "download play" , c'est à dire, jouer en multijoueurs avec une seule cartouche, permet d'avoir accès à TOUT les personnages, décors et fonctionnalités. La putain de classe quand même, surtout quand on compare avec Jump Superstars.

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Il va y avoir BEAUCOUP de jours sans updates, désolé les gens. Je ne m'abaisserais pas au niveau de Zali cependant, car après tout je ne sais même pas si des gens continuent de venir ici, et puis, j'espère que non, après tout. Mais prenez votre mal en patience, ou votre femelle en sandwich, car je ne promet rien sur un éventuel retour de Geektature avant le, pfiou, 8 ou 9 Juillet !

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Commentaires
Z
"mais prenez votre mal en patience, ou votre femelle en sandwich[...]"<br /> <br /> >Songe à postuler pour le nobel de littérature.
T
En effet, Cool cool toons fait partie des rares jeux qui ont testé par Norman Blairo, sur son site, bien qu'il promette le test de Raguka Kids depuis environ 1999.<br /> <br /> Néanmoins, si Ouendan est plus précis et méchant que Cool Cool Toons, il est un peu plus simple à prendre en main, stylet oblige, et la difficulté progresse de manière moins anarchique que dans CC.Toons. Il est néanmoins bien hardu, et même en ayant fini le jeu dans tout les niveaux de difficulté, je galère bien avoir un rang A à chaque mission (rang S j'en parle même pas . . . )
D
Cool cool toons... hum, c'est pas norman blaireau qui t'as initié à ce fantastique jeu?<br /> <br /> Par contre si Ouendan est aussi difficile ça doit être un enfer, comparable à certaines missions de GTA seulement.
M
Le 9 juillet c'est mon anniversaire ._.
M
Tes fidèles lécteurs ne t'on pas abandonner ne t'inquiète pas ! ^^<br /> <br /> Je comptai m'achetait la dernière Lite justement donc tesc conseils au niveau jeu arrive bien. :.:
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