My life is all I have.

For the win, j'ai reçu ma convocation de bac. Et oui je suis un jeunôt qui est encore en Terminale. Un jeunôt qui a redoublé 2 fois, soit dit en passant, mais nous avons tous nos petits travers, n'est-ce pas ?

Il faudrait que je m'intéresse plus au monde extérieur, parce que là j'ai pas grand chose à raconter.

Donc oui ma convocation, qui promet moults exotismes puisque je passe toutes les épreuves dans mon lycée. Boouh, c'est naze. J'ai cependant la chance de passer un oral d'allemand où j'aurais surement un 11 / 20 à la sueur de mon t-shirt d'otaku de rigueur, dans un endroit à plus d'1h30 de transport en commun.
Chose amusante, le lycée prépare des prépas . . . excusivement féminines. Le tout avec une histoire comme quoi il s'agirait d'un bahut catho. Je sens que je vais faire forte impression (surtout avec un t-shirt d'otakus, je serais tellement hors de contexte que je risque de créer un mini trou noir à moi tout seul) . Saperlipopette, alors que mon amour pour ma dulcinée n'a jamais été aussi fort, voilà que je me retrouve au beau milieu d'un couvent de lycéennes et collégiennes surement lesbiennes, qui me proposeront des jeux malsains et sexuellement inavouables. Comment tripler le taux de visite du blog.

Chose amusante autrement, il parait que lorsqu'on provient, tel un roi Heenok, de la "rive sud" (en l'occurence, sud-ouest) de la capitale, les gens du coin nous prennent de haut . Une ancienne camarade avait engagé la discussion, puis quand elle a avouée sa provenance, son interlocuteur a immédiatement cessé de lui parler. La classe, je savais même pas que ça existait.

Alors, je tiens à te prévenir, Sainte-Marie, ne t'avise pas à prévenir tes laquais misérables à adopter la même attitude avec Sa Sainteté Le Geektateur Bénédictin Chaco Biscuit D. Ruyter Nassau Thomas. Ou je promet de pourrir par le plus de manière possibles la prestation forcément pitoyable de tes minions. Mon auto-dérision rend la dérision des autres d'autant plus facile. Je peux faire craquer mes doigts, mes poignets, ma machoire et mon épaule, le tout simultanément, dans ton dos. La blancheur de ma peau est telle que je peux simuler n'importe quelle malaise sans éveiller le moindre doute, d'autant plus que je suis médicalement spasmophile (j'ai déjà effrayée une infirmière à cause de ça sans essayer, alors imagine si je commence à m'y mettre) et ainsi lancer le chaos le plus indescriptible en plein milieu de ton passage.

Un tsunami de honte t'envahit devant toute l'assemblée, et je ris. Une prof sadique se défoule sur toi, et je ris. Tu rejoins tes amis en pleurs, et je ris. Que tu ressente déception, tristesse, remords, haine refoulée, peur, tout cela me fait rire. Je fais disparaitre ma personne, je deviens ce concept de spectateur de ta chute, pour qui ta prestation parfaite fait l'entracte alors que la moindre de tes erreurs représente tout un acte. Je suis celui qui n'a que ça à faire et que ça ne gêne pas, je suis la remarque déplacée, je suis la contradiction de chacun de tes propos, je suis celui qu'il est effrayant de vouloir effrayer. Je deviens Dédain. Et je m'accouple avec ton Malaise dans la Honte moelleuse de ton cerveau.

That's it for today. Good job Parappa ! You can go to the next stage !